List song

  1. Introduction
  2. On ira
  3. Bonne idée
  4. La vie par procuration
  5. Ne lui dis pas
  6. Tout était dit
  7. Elle attend
  8. Le rapt
  9. Pas toi
  10. Elle a fait un bébé toute seule
  11. Le coureur
  12. Là-bas
  13. Natacha
  14. Quand tu danses
  15. A nos actes manqués
  16. Nos mains
  17. Je te donne
  18. Peur de rien
  19. Au bout de mes rêves
  20. Il suffira d'un signe
  21. Quand la musique est bonne
  22. Sache que je
  23. Pour que tu m'aime encore

REVUE DE PRESSES

La dernière heure

Il fait aussi le Jean-Jacques

Le retour de Goldman
en solo? Tout, tout, tout
sauf un acte manqué !

BRUXELLES- "En préparant
cette nouvelle tournée, on s'est beau-
coup demandé comment faire mieux
que la précédente. C'était vraiment
difficile, surtout avec la concurrence...
De toute façon, les concerts, vous sa-
vez, ce n'est réussi qu'une fois sur
deux. On vous promet donc que ce
sera plus fort au prochain coup."

Petit farceur, va, le copain Gold-
man. Sous des dehors de blasé-fini,
il a d'abord voulu faire croire, ce
week-end à Forest National, qu'il
était là en passant, la gratte en dan-
doulière et les charentaises à la
place des santiags. Et c'est ce qu'on
a cru, figurez-vous, lors d'une mise
en route Unplugged tachetée de ti-
tres comme On ira, Ce n'est que toi,
On s'est dit
ou La vie par procuration,
ramollos aux entournures. Un début
entre amis, en définitive, avec pour
témoins le violon et une sorte de
folk irlandais passablement soporifi-
que. Rien d'excitant, en somme.

La rime et surtout pas la frime
Tout ça jusqu'à ce que, comme di-
rait l'autre, tout s'éclaire. Que JJ em-
poigne sa guitare électrique ("ça fait
très
frime de changer de guitare"),
que le halo de lumière se mue en li-
ght)show des grands soir et qu'on
envoie la gomme. avec, en amorce
de pareil revirement, Tout était dit,
un Elle attent particulièrement
charnu, Un doute et le moment qui
s'avérera le plus jubilatoire de tous,
Pas toi, inclus sur l'album Non-homo-
logué
en 86 et récemment repris par
les petites Blacks de Melgroove.
Pourquoi jubilatoire ? Parce que,
au terme d'une première interpréta-
tion de ce hit ô combien déchirant
(on a essayé de compter les bri-
quets allumés mais en vain...), Gold-
man fait son Jean-Jacques. sans
crier gare, le voici qui balance la
même mélodie mais à la sauce reg-
gae, hard rock, rap et... tango. im-
pa-ya-ble et surprenant de la part
de ce futur quinquagénaire que l'al-
bum En passant nous a montré bien
autosatisfait. Comme quoi tout le
monde peut se tromper.
Le reste du concert sera d'ailleur
émaillé d'autant d'instant en forme
d'excuses à son égard. Car la magie
ne commence à prendre corps que
sur le rythme banjo de Elle a fait un
bébé toute seule
, le climat Dire
Strait de Là-bas (en hommage à Si-
rima, l'artiste offre au public les
mots qu'elle immortalisa sur Entre
gris clair et gris foncé
), les notes sla-
ves de Natacha (pas besoin de faire
Comme toi après ça) et le top-frisson
de Quand tu danses. Désolé mais, là,
on n'est pas loin de la perfection.
Avec Je te donne, ensuite,
l'homme en or prouve qu'il n'a ja-
mais marché seul, re-bondissant la
fidélité qu'il porte à Michael Jones,
lequel martèle toujours les planches
à ses cotés, et sera encore du
voyage en 2024. Comme le présu-
ment les images projetées en qua-
tre exemplaires sur écran géant.
Amusant, à nouveau.

Il plonge la salle dans la brume
Philanthrope à la discrétion att-
chante (Quand on ouvre nos main),
Goldman sait aussi se poser en
meilleur artificier que Michael Jack-
son (l'espace d'une seconde, Forest
se transforme en champs de bru-
mes : au feu !) ou en nostalgique
aguerri. A ce propos, la reprise, indis-
pensable, de succès aussi purs et
naïfs que J'irai au bout de mes rêves,
Il suffira d'un signe
et Quand la musi-
que est bonne
ne nous contredira
pas non plus. Des hymnes idéaliste
qui, aujourd'hui, font voir que le
frère de Sister Jane a grandi.
Au risque de se répéter, Goldman
a le chic pour se promener d'une
émotion à l'autre. expérience
oblige. Et avant tout, pour ne pas se
regarder le nombril. La preuve avec
ce final chaotique où l'important
n'est pas de chanter Pour que tu
m'aime encore
comme Céline Dion
(heureusement) mais de jouer franc
jeu avec la foule en délire. Car Jean-
Jacques, Sache qu'ils t'...

Jean-Philippe Darquenne

Goldman n'est pas le millionnaire blasé que ses dernières chansons ont tendance à présenter. Tour à tour
déluré, coquin et poignant, Goldman, à Forest, a vogué d'une émotion à l'autre. Nous aussi.



Mes commentaires

Le concert était vraiment très bon. Bien que certains journaliste disent que c'est une salle de mausaise acoustique, ici j'ai repéré aucun défaut du son malgré le set acoustic. Je trouve qu'en écoutant ses nouvelles chansons, j'ai l'impression par rapport au vieux disque, qu'il a encore plus rechercher la perfection dans sa musique, ses mélodie passe vraiment très bien, c'est un petit bijou je trouve. Et cette perfection s'est ressenti en concert même quand il a rejoué ses vieux trucs. Je me rapellerai de "Au bout de mes reve" quel puissance de guitare, quel bon son de guitare, on sent du renouveau. Et c'est qu'en plus, Goldman qui a l'air bien sage, il peut en faire du mouvement de foule. Ce concert est passé trop vite. J'avait même cru qu'il n'avait joué moins de 2 h. J'ai pas vu le temps passé. Quant à la dernière, heuuuuu, il aurait pas pu l'évité?? Aaaaah, si elle aurait pas été ecrite pour Dion, ca serait passé, mais la, non. Je m'empechait pas d' entendre Dion dans les oreille. (RIRE)


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